Oui, je suis candidat pour vous représenter à l’Assemblée nationale.

Cette décision je l’ai murie et réfléchie. Je le fais pour mon pays mais surtout pour ma génération et celles qui arrivent. Que disent les personnes de mon âge de la politique ? Combien d’entre elles votent et continuent d’y croire ? Et j’ose le dire : combien de jeunes sont élus ?
Alors que ma génération compose 25% de la population, elle n’est représentée que par 3 députés à l’Assemblée nationale. Je ne veux pas qu’en 2022 le premier parti de ma génération soit celui de l’abstention. C’est une des raisons qui m’ont conduit à dire « oui » à ceux qui me poussaient à être candidat.
C’est au lycée de Ressins que j’ai annoncé, hier soir, cette candidature devant la presse et les élus locaux. Lieu d’excellence agricole depuis plus de 100 ans, Nandax et Mars sont les communes qui ont vu naître mes grands-parents. Enraciné et amoureux de notre territoire, je suis un élu local 100% engagé et 100% disponible. Je crois que le Député doit l’être tout autant. Il est d’abord la relation des personnes sans relations. Combien de nos concitoyens se sentent oubliés, délaissés, méprisés ? Le rôle d’un parlementaire n’est pas seulement de voter les lois, il est aussi d’écouter et de respecter chacun de ses concitoyens.
Et lorsqu’on écoute ses concitoyens, le combat prioritaire qui revient chaque jour, c’est la lutte contre la désertification médicale. Si nous agissons localement avec les maisons de santé ou plus récemment à Renaison ou à Roanne avec des cabines de télémédecine, nous avons besoin de mesures nationales qui augmentent le nombre d’étudiants en médecine.
C’est pour cela que je veux être le Député de tous les Roannais. Je sais que pour faire avancer les choses il vaut mieux être l’homme d’un pays que l’homme d’un parti. Défendre le Roannais, ce n’est pas défendre une étiquette. Je tendrais toujours la main aux hommes et aux femmes de bonne volonté.
Après cinq années passées à l’Assemblée nationale en tant que collaborateur, je veux mettre mes compétences au service de tous. Amendements, propositions de loi, travail en commission, relations presse, toutes ces techniques parlementaires n’ont quasiment plus de secret pour moi. Si nous voulons redonner goût à la politique, il nous faut un député opérationnel qui obtiendra des résultats rapidement.
Obtenir des résultats, c’est aussi redonner des libertés. Des libertés économiques en simplifiant les normes. Mais aussi des libertés individuelles en garantissant les droits de chacun. Je pense à ces femmes et à ces enfants qui dans le silence souffrent des violences conjugales. Je pense aussi à ces trafiquants de drogue qui profitent de nos jeunes et pas seulement devant nos lycées. Je pense encore à cet enfant de 8 ans qui un jour a dessiné une fellation dans une école de la Côte roannaise. La protection de l’enfance, c’est d’abord la protection de nos enfants devant les écrans. Je pense enfin aux femmes victimes de l’islamisme. Il nous faut redonner la liberté aux femmes de se déplacer en sécurité, leur redonner la liberté de travailler, leur redonner la liberté de divorcer, leur redonner la liberté de croire ou de ne pas croire, et je le dis avec sérieux leur redonner la liberté de se vêtir ou de se dévêtir. Marianne, qui fêtera en 2022 ses 200 ans, n’a-t-elle pas été représentée pour la première fois le sein nu ?
Je veux aussi profiter de cette campagne pour défendre de nouveaux dossiers. Je sais que « écologie » et « homme de droite » ne rime pas souvent ensemble. Je pense pourtant qu’on peut être écolo et de droite. L’écologie, ce n’est pas une idéologie mais une science. Nous devons aller vers une transition écologique. Mais j’insiste sur ces deux mots : la transition et l’écologie. Trop souvent on oublie le premier. Certains politiques veulent imposer un mode de vie qui ne respecte ni le pouvoir d’achat des plus modestes ni notre culture et nos traditions. Ce ne sera pas mon combat.
Si j’ai décidé d’être candidat dès aujourd’hui, c’est parce que je veux prendre le temps d’échanger, de rencontrer, d’apprendre. Dans quelques jours, je lancerai une grande consultation pour définir mon projet. En cinq ans, trop de lois ont été conçues loin de la réalité. Trop de décisions ont été prises sans que l’on ait notre mot à dire. Depuis 2017, une loi est votée tous les 4 jours à l’Assemblée nationale. Personne ne consulte les habitants et cela crée des situations exaspérantes. Je veux redonner la parole aux Roannais pour défendre nos communes et accélérer les projets locaux. Je leur rendrai la parole par cette consultation mais aussi par mes visites communales : j’irai dans toutes nos villes et dans tous nos villages. Je vous donne d’ailleurs rendez vous le 9 février à 19h30 à Villerest (salle La Papeterie) pour mon premier meeting de campagne.
Alors chers amis, j’ai besoin de vous pour élaborer mon projet, faire connaître ma candidature, et engager une nouvelle manière de faire de la politique. N’oublions jamais ce que le grand basketteur, Michael Jordan disait : « certains veulent que ça arrive, d’autres aimeraient que ça arrive et quelques-uns font que ça arrive. ». Alors je compte sur vous pour que les 12 et 19 juins prochains, nous fêtions ensemble la victoire de tout le Roannais !